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l'Écomusée de l'Avesnois, atelier-musée du verre de Trélon retrace l’histoire du verre dans l'Avesnois, de l’époque gallo-romaine à nos jours.
Il est installé dans l’ancienne verrerie Parant fondée en 1823.
Le site a été restauré et conservé dans sa quasi intégralité. D’abord verrerie à bouteilles jusqu’en 1914, elle fut ensuite transformée pour le flaconnage et cessa son activité en 1977.
Accompagné de votre guide, vous entrez dans ce vaste espace où s’imposent encore deux fours à pots de 1894 et 1925 témoins rares de l’archéologie industrielle.
La station actuelle de soufflage a été bien entendue, adaptée aux contraintes et à l’échelle de production du musée.
Le site présente toujours les deux activités qui se sont succédées dans ce bâtiment industriel :
- La verrerie noire : symbolisée par le four Boëtius qui produisit des bouteilles de Champagne en soufflage à la bouche jusqu’à son rachat par M. Parant
- La verrerie blanche : symbolisée par le four Stein qui elle, fabriqua des flacons, pot pharmaceutique... en production semi-automatique.
La verrerie noire : symbolisée par le four Boëtius.
La halle aux fours date de 1893. Elle accueille un des derniers fours Boëtius existants. Inventé au milieu du XIXème siècle, il est installé en 1894. Six millions de bouteilles champenoises soufflées à la bouche étaient alors fabriquées par an. Il fonctionne au charbon enrichi, le coke, au moyen d’un gazogène. Ce four porte le nom de son inventeur, M. Boétius, ingénieur civil à Hanovre. Ce nouvel appareil est d'une construction plus simple et moins coûteuse que celle des anciens fours et l'économie sur le combustible s'élève à 30%.
Comment fonctionne-t-il ?
La houille fournit des gaz qui se mélangent à l'air qui les brûle complètement. Le jet des flammes monte à la voûte et est ensuite aspiré par les cheminées ménagées dans les piliers du four puis expulsées par la cheminée centrale. Le fondeur règle la température au moyen de la hauteur de la couche de charbon, de la quantité d'air envoyée et du tirage des cheminées. Il est fait de briques de terre réfractaire et il est renforcé de poutres et cadres de fer. Ses murs ménagent des ouvertures pour y placer des pots de fusion, douze récipients en argile réfractaire appelés pots ou creusets que l'on remplit de mélange vitrifiable et que le verrier va utiliser à la canne à souffler.
La verrerie blanche: symbolisée par le four Stein. La halle aux fours accueille aussi un four Stein lié à un fonctionnement semi-automatique en 1927. Avec le four Boétius, la chaleur des fumées n’était pas récupérée. Vers 1880, l’ingénieur Siemens réalise un système astucieux pour profiter de cette énergie gaspillée. Son système est amélioré par Stein vers 1919. La récupération de chaleurs est agencée dans un dispositif à quatre récupérateurs. Le four Stein devient un four à récupération continue : on économise près de 75% de combustible. Il est fait de briques de terre réfractaire et ses murs ménagent des ouvertures pour y placer des pots de fusion. Le mélange vitrifiable est utilisé avec des machines semi-automatiques où l'ouvrier-verrier travaille mais il ne souffle plus à la canne à souffler.
Les verriers professionnels y travaillent et produisent aujourd'hui en continu. Ils accueillent fréquemment stagiaires, étudiants ou designers avec qui ils poursuivent de nombreux projets. Le musée propose de nombreux ateliers pour tous en lien avec le musée et ses collections, des ateliers et stages d’initiations pour fabriquer en compagnie des verriers, et des stations autonomes où chacun peut par exemple graver et personnaliser son objet en verre.
Arrêtez-vous devant le mur d’images. Ressentez la chaleur, écoutez le bruit des fours, participez à l’effervescence des hommes au travail…
Vous êtes au cœur d’une verrerie en activité. Puis, devant les bouches à feu, les souffleurs de verre cueillent la matière en fusion pour créer devant vous, les formes les plus audacieuses.